Le changement climatique, et les épisodes de canicule extrêmes à venir, combiné à l’augmentation de la population, à la densification urbaine, et à l’artificialisation des sols sont autant de facteurs de multiplication des « îlots de chaleur urbains » – expression apparue au milieu du XXe siècle.

Ces « surchauffes » ou microclimats artificiels désignent des élévations rapides et localisées des températures (souvent au sol en journée, de l’air la nuit) en milieu urbain sont des phénomènes physiques peu connus, même si leurs déterminants se précisent : occupation des sols, matériaux et leur propriété d’absorption de la chaleur, les activités humaines, etc.

Si les aménageurs, collectivités, et autres acteurs de la ville s’y intéressent, c’est que leurs impacts sur les habitants sont de plus en plus visibles : impact sur la santé, moindre praticabilité et attractivité de l’espace public, augmentation des consommations énergétiques pour réfrigérer cet air devenu trop chaud, diminution de la qualité de l’air, de l’eau et risques pour les réseaux, etc.

Des stratégies d’atténuation et d’adaptation se développent alors. Elles s’appuient fréquemment sur :

  • La réduction des surfaces minéralisées, et la multiplication des espaces verts, et de la présence d’eau,
  • La conception de morphologies urbaines favorables à la ventilation et au rafraîchissement naturels,
  • La prévention grâce au suivi et à la mesure des espaces à risque,
  • L’adaptation des activités humaines au suivi des températures, etc.

Pour réussir ces stratégies, les acteurs de la ville peuvent s’appuyer sur nos start-up, qui ont su imaginer des solutions innovantes et rapidement déployables pour rendre nos villes plus vivables et durables. Nous vous proposons de découvrir trois belles illustrations : Meersens, Vertuo et Urban Canopée

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